Portraits

Shelbie est une étudiante américaine à l’ULB, en relations internationales. Faisant partie d’une organisation sur son alma mater qui s’occupe des sans domicile fixe, elle a voulu continuer son engagement lors de son échange académique

« Je savais ce que cela impliquait, conceptuellement d’être un migrant. Maintenant, j’en suis une, à Bruxelles. J’ai su que c’était mon devoir, en tant qu’Américaine en Belgique, d’aider les personnes qui en ont besoin. J’avais besoin de montrer qu’en tant qu’Américaine, ça nous touche et qu’on veut agir ».

Lisa est ergothérapeute. Venant d’une grande famille de 4 enfants, il a toujours été normal pour elle de partager.

« Même si le gouvernement ne bouge pas, les citoyens se mobilisent. On pourra toujours compter sur l’humanité des gens.

Deborah a 17 ans et commence des études de médecine à Bruxelles. Venue avec sa mère, qui travaille sur le camp. Elle était à la tente école, jouant et animant un peu le quotidien des enfants arrivés récemment.

« On entend beaucoup de choses sur le camp, et je trouvais mieux de venir sur le camp pour voir ce qui se passe concrètement, et aider plutôt que voir et repartir».

Pierre est consultant et chercheur sur les questions migratoires à l’Université de Mons. Travaillant depuis 9 ans maintenant sur les problématiques humanitaires, aider les réfugiés lui tient à cœur. Il tient à encourager et accompagner les réfugiés qui arrivent sur place dans leur nouvelle vie.

Vous retrouverez Pierre au point info, où il informe les nouveaux venus des services existants et répond à tout type de questions relatives au camp du parc Maximilien.

Tanguy, commercial de métier, est engagé dans le combat des sans-papiers depuis plusieurs années. Il était entre autres engagé dans le combat des réfugiés Afghans. Il lui a semblé normal d’être sur place, au stand des avocats.

Vincianne et Chantal, toutes les deux avocates, se voyaient mal ne pas agir. Elles ont voulu conseiller et aider les réfugiés qui arrivaient, en leur dispensant gratuitement les conseils juridiques relatifs à leurs droits, que ce soit les questions immédiates ou sur le plus long terme.

Elles ont remué ciel et terre pour avoir les moyens d’être sur le terrain, pour trouver le soutien de leurs pairs et des ministres afin d’avoir des infrastructures décentes où recevoir dignement les personnes qui requièrent leur aide.

« Avant d’être avocats, on est avant tout citoyens et humains. Si on peut apporter notre pierre à l’édifice, on n’hésitera pas».

Manu est artiste peintre et tient un théâtre de marionnettes punk, Le-Lan est diplômée en anthropologie. Engagés dans « toutes les luttes », ce couple de globe trotters donne un coup de main dès qu’ils peuvent aux causes qui leur tiennent à cœur.

« On sait bien qu’on ne va pas changer le monde mais on n’a rien de mieux à faire que de participer ici et ailleurs à des actions positives en lesquelles nous croyons ».