Comme toute mère, Asma aime ses enfants. Elle souhaite le meilleur pour eux. Pas vous ?
Asma, 49 ans. Origine : Palestine.
« Comment peut-on se sentir mère si on n’est même plus capable d’assurer la sécurité de ses propres enfants ? Lorsque l’on a vécu les bombardements, la vie n’est plus jamais pareille. Chaque soir, on s’endort dans la crainte. Chaque matin, on se réveille la peur au ventre. Les bombes se sont rapprochées. L’école de nos enfants a été détruite, puis notre maison. Si mon mari et moi sommes venus en Belgique, avec nos enfants, c’est dans un seul but : leur permettre de grandir en sécurité, d’aller à l’école sans avoir peur et d’avoir les mêmes chances que n’importe quel enfant. »
Post scriptum : Il est très difficile d’interviewer et de photographier les femmes présentes sur le camp du Parc Maximilien. La plupart d’entre elles semblent profondément traumatisées par leur parcours et font preuve d’une méfiance extrême dès qu’elles sont sollicitées. Asma a accepté de nous répondre mais ne veut pas montrer son visage.
Interview et photo : Albin Wantier